GR10

Une belle randonnée dans les Pyrénées Orientales en suivant une portion de HRP et le GR10 jusqu'à la Méditerranée

En partant du Pas de La Case on suivra la HRP vers l'étang de Lanoux, on descendra vers Bolquère puis en remontera vers le Canigou que l'on contournera. Après Arles sur Tech on fera une petite incursion en Catalogne (Las Salinas sur la HRP) avant de revenir à Las Illas puis au Perthus où l'on prend le nouveau GR10 qui passe brièvement côté Catalogne avant d'arriver dans la chaîne des Albères au col de l'Ouillat, au Puig Neulos et enfin Banyuls au bord de la grande bleue au bout d'environ 200km. Le topo FFRP GR10 Pyrénées Orientales vous sera utile. 
  
Point de départ : 
Pas de La Case, Andorre. Bus Toulouse-Pas de La Case

Itinéraire :

Environ 200km, 10850m de montées, 12900m de descentes.
Pas de La Case, Etang de Lanoux, Les Bouillouses, Bolquère, Planès, Mantet, Py, massif du Canigou, Batère, Arles sur tech, Las Illas, Le Perthus, Banyuls

Difficulté : 

Aucune pour des randonneurs avertis si ce n'est l'orientation sur la (les) portion (s) de la Haute Route Pyrénéenne (se renseigner avec le Guide Véron sur la HRP), le GR10 étant très bien balisé tout au long de son parcours.


Profil GR10


ANDORRE - BANYULS par HRP et GR10 en 20 jours, 2009/2010

JOUR 1 : PAS DE LA CASE - CABANE CORTAL ROSSO

Cabane du Cortal Rosso
Cabane du Cortal Rosso
On est sur la HRP "facile". Prendre derrière l'ancienne douane (parking) un sentier qui monte à flanc (viser deux rochers), le suivre au mieux en continuant de monter et tourner autour de la montagne (quelques cairns) , on se retrouve sur les hauteurs au dessus de la nouvelle douane, un ravin pour arriver aux anciennes mines du Pimorent (torrent). Suivre la piste vers le col du Puymorens. Prendre la piste que l'on voit au dessus et à gauche de l'hôtel du col, se diriger vers la cabane bien visible sur la droite puis rejoindre la piste visible presque horizontale allant vers l'est à flanc de montagne. Suivre la piste (sources) jusqu'à la cabane de Cortal Rosso (source à côté). Cabane propre accueillante mais sol en béton. Chevreuils dans le vallon en bas le soir, soirée dérangée par les motos faisant la course dans la montée du col du Puymorens mais nuit calme (personne le soir, sauf les vaches autour de la cabane!).

JOUR 2 : CABANE CORTAL ROSSO - BARAQUE DES INGENIEURS (LANOUX)

 

Toujours la HRP "facile" Suivre la piste jusqu'au plat que l'on traverse sur la droite, au fond du plat un cairn dans des bosquets indique un sentier bien marqué qui monte (points rouges) dans les sapins et rejoint une prise d'eau, continuer le sentier le long du torrent puis vers la Porteille de Lanoux d'où l'on découvre l'étang de Lanoux. Descendre par un bon sentier vers le barrage, se diriger vers une piste caillouteuse qui suit le rocher à côté du torrent. Ne pas prendre la passerelle en bois, tourner à gauche, suivre la piste un moment, viser un transformateur en contrebas, prendre le sentier qui conduit à la baraque des ingénieurs EDF, fontaine, ombrages, matelas. Ce refuge propre est une très bonne halte dans le secteur. Nuit impeccable, pas vu beaucoup de monde sauf quelques espagnols perdus et couchés tôt pour cause de fatigue extrême!! demain on quitte la HRP pour retrouver le GR10.
Porteille de Lanoux
Porteille de Lanoux

JOUR 3 : BARAQUE DES INGENIEURS (LANOUX) - CABANE DE LA PRADELLE

 

Baraque des Ingénieurs
Baraque des Ingénieurs EDF
Lac des Bouillouses
Lac des Bouillouses
Départ tôt ce matin (longue journée), les espagnols ronflent et on ne les dérangera pas. Reprendre le sentier et le chemin caillouteux mais après avoir tourné le rocher continuer vers la droite dans la petite combe, bon sentier balisé en GR. Après la traversée d'un torrent, une belle aire de bivouac est possible. Ensuite, on longe en surplomb l'étang de Lanoux jusqu'à la cabane de Rouzet où l'on retrouve le GR10. A la cabane, les scouts plient les tentes et chargés comme des baudets attaquent la Porteille de la Grave en face, pauvres scouts!!. Pause casse-croûte, la cabane peut servir, propre, petite, sol en béton. On passe la Porteille par un bon sentier qui redescend vers l'eau de l'Estanyol et suit la vallée ouverte du Têt. Descente facile vers le lac des Bouillouses que l'on suit rive droite avant de traverser le barrage, touristes nombreux. Arrêt au refuge CAF des Bouillouses pour un grand bol de café, bon accueil, discussion sur le matériel avec le gardien car je suis un randonneur un peu sale et brûlé par le soleil avec de grosses chaussures en cuir boueuses au contraire des hordes de touristes montés par la navette de bus. Direction la cabane de la Pradelle et son étang. Naïvement on croit se reposer à la cabane, erreur (p.. de touristes, on ira même me demander un café car visiblement je suis le gardien!!! comme sur les cartes et topos il est indiqué refuge de la Pradelle, donc pour un touriste on peut y boire et manger !!!). Heureusement à partir de 7 heures le soir, les touristes disparaissent. Il vaut mieux aller planter la tente au bord de l'étang. Cabane en bon état, bas flancs en bois, eau dans le torrent 250 m à l'ouest. Nuit calme, réveil très tôt demain, longue étape.

Porteille de La Grave
Porteille de La Grave
Etang de La Pradelle
Etang de La Pradelle

JOUR 4 : CABANE DE LA PRADELLE - PLANES

 

Planès
Planès
Longue étape jusqu'à Bolquère (le long du parcours, baisser la tête si le télésiège est en maintenance!). Halte pour ravitaillement à la supérette et repas de midi à l'hôtel Lassus au centre du village, à côté de la supérette. formidable accueil à recommander chaudement, longue vie au jeune couple de gérants!! Dur la route au soleil (le confit de canard et la bière de midi!!) jusqu'au col de la Perche d'où l'on admire le passage du petit Train Jaune au passage à niveau. Après la traversée (en courant, vu le nombre de voitures roulant vite sur la ligne droite!!) de la nationale, bon sentier à l'horizontale vers La Cabanasse, traversée du village, une fontaine bienvenue, légère descente et remontée vers Planès. Dans Planès passer le pont et peetite montée raide vers l'Orri de Planès son gîte et sa petite aire de camping, havre de paix s'il en est. Douche, lessive, bière bio et très bon accueil des propriétaires, je recommande l'étape. Tout seul le soir au camping, poche de glace sur le genou, petite pluie mais rien de grave. 

Suite à des ennuis de genou, l'année 2009 s'est arrêtée au refuge de l'Orry un peu plus loin, la suite du parcours ci-dessous s'est déroulée en Septembre 2010 avec mon fils qui disposait d'une quinzaine de jours pour la montagne.

JOUR 1 : LA CABANASSE - REFUGE DE L'ORRY

 

Refuge de l'Orry
Refuge de l'Orry
Voyage Toulouse La Tour de Carol en TER et Train Jaune jusqu'à Montlouis/La Cabanasse, arrivée vers 16 heures. Objectif Planès et le gîte de l'Orri. Arrivé à l'Orri de Planès, mon fils me dit on continue (il avait compris que l'on rejoignait le refuge de l'Orry, ça je ne le saurais que le lendemain!!). Devant le gîte, chemin vers la fromagerie où on rejoint le GR10 (bon raccourci), montée au Pla de Cédeilles, pause et erreur : je ne regarde pas l'heure!
Et le soir tombe vite, l'obscurité nous prend dans la descente et il reste encore du chemin pour le refuge de l'Orry. Heureusement je connais le cheminement bien balisé, bien tracé et pas trop difficile. Le reste du chemin se fera à la frontale vers le refuge, montée des tentes à la frontale derrière le refuge et dodo!!. Quelle journée!!!!!. Mais il y en a un qui sait comment marcher à la frontale maintenant!!. 


JOUR 2 : REFUGE DE L'ORRY - REFUGE DE LA CARANCA

Refuge de La Carança
Refuge de La Carança
Bonne nuit et au matin retrouvailles avec le vacher et son amie auprès desquels, j'avais bien sympathisé l'année dernière. Descente par la piste jusqu'à la cabane d'Aixeques (quasiment inutilisable) puis par précaution montée par la piste au col Mitja (voir la journée d'hier!!), c'est plus long mais plus calme pour les muscles. A la cabane continuer la piste qui continue sur le flanc de la montagne en face de vous. On évite un raidillon et un passage dans les bois pour atteindre le début du col Mitja. Continuer sur la piste jusqu'au col, c'est plus long mais moins fatiguant que les raccourcis du GR. Au col on assiste au ballet d'un hélicoptère qui apparemment est en école de pilotage haute montagne. Plus long, plus calme, pareil pour la descente du col, piste jusqu'au refuge de la Carança où on plante la tente. Source en bas du refuge ou torrent , bien dormi.




Col Mitja, vue sur la Cerdagne
Col Mitja, vue sur la Cerdagne et les Pyrénées

JOUR 3 : REFUGE DE LA CARANCA - REFUGE DE L'ALEMANY

 

Refuge de l'Alemany
Refuge de l'Alemany
Montée au col del Pal, passage agréable en forêt et après la Jasse des Clots, montée rude pour déboucher sur l'herbe du col del Pal où on profite de la vue. Pause. Après le col, sentier tranquille mais rude descente sur le refuge de l'Alemany. Vu les nuages sur les hauts, pas question d'aller à Mantet comme prévu, arrêt au refuge. Fontaine, cabane propre et bien équipée, petite toilette en profitant d'une éclaircie. La pluie arrive, les randonneurs qui descendent seront mouillés avant Mantet, Un groupe s'arrête sous les conseils d'un ancien du coin; très bien car l'averse va durer une bonne heure, on discute de tout et rien avec l'ancien (pas trop avec les touristes qu'il accompagne) et à la faveur d'une accalmie le groupe repart. Soirée calme, petits lérots calmés avec des croûtes de fromage, nuit calme mais pluvieuse.

JOUR 5 : REFUGE DE L'ALEMANY - PY

 

Descente facile vers Mantet, bon raidillon pour atteindre le centre de Mantet où il n'y a pas un chat, ni un chien, personne. Après avoir traversé le village, prendre la piste en lacets que l'on voit en face. La piste rejoint le col de Mantet dans les nuages. Petite pause et un bon sentier nous amène au gîte-refuge de Py. Personne, la "gardienne" passe le soir pour faire payer l'hébergement. Cuisine à disposition, bon lit, douche. Ravitaillement in-extrémis à l'épicerie du village avant sa fermeture du soir. Bonne soirée avec des randonneurs qui finissent leur GR10 de l'année. 

JOUR 6 : PY - REFUGE FORESTIER DE MARIAILLES

 

Refuge forestier de Mariailles
Refuge forestier de Mariailles
Au départ, nuages et fraîcheur, humidité certaine dans les herbes du sentier et le long d'une conduite d'eau dans les bois. On suit la piste de Mariailles après le col du Cheval Mort, impossible de s'arrêter sans avoir froid à cause de l'humidité et des nuages. Triste journée où je n'aurai que deux petits Lu dans le corps en arrivant au refuge de Mariailles. Heureusement un bol de café chaud bien sucré est le bienvenu au refuge. Après 1 bonne heure à discuter avec le gardien et son chien, direction le refuge forestier. Dommage la petite partie randonneur est occupée, on prend le grand refuge pour un bon feu et séchage des pantalons et chaussettes. Personne OK on va se coucher mais à minuit arrivée d'un groupe bruyant qui s'installe sans douceur. Partis tôt le matin, il parait qu'ils ont mal dormis car je ronfle, ce n'est que juste retour car ils m'ont bien réveillé hier au soir. Le refuge est plein, c'est l'itinéraire du Canigou et nous sommes en fin de semaine. Dans l'ensemble, bon repos et cabane accueillante (si l'on prend la petite partie pour 2 au bout de la cabane).

JOUR 7 : REFUGE FORESTIER DE MARIAILLES - PLA DE CADY

 

De la cabane, prendre le sentier qui monte dans la forêt vers le col Vert qui ne ressemble pas à un col (juste un panneau). Continuer le GR10 jusqu'à trouver un panneau pour Cady et cabane Arago sur la droite, large et bien tracé. Pause à la cabane Arago qui peut servir d'abri en cas de besoin. Pas mal de monde (espagnols) qui montent ou descendent du Canigou. Aujourd'hui les jambes n'avancent pas, donc arrêt au Pla de Cady juste sous la Porteille de Valmanya. montage des tentes, soirée à regarder les groupes qui descendent du Canigou, comptage et suivi des isards. On en profite pour voir la difficulté de la Porteille, certains groupes descendant lentement. Bon emplacement de bivouac et fontaine au début de la montée de la Porteille. Frais le soir et excellente nuit pour attaquer le lendemain le massif du Canigou.

Pla de Cady, depuis la Porteille de Valmanya
Pla de Cady, depuis la Porteille de Valmanya

JOUR 8 : PLA DE CADY - REFUGE ONF DU PRAT CABRERA

 

La Porteille de Valmanya est avalée sans se rendre compte, le groupe qui descendait doucement hier devait être fatigué car il n'y a aucune difficulté. Belle source au pied de La Porteille. La cheminée et le Canigou ne nous intéressent pas (déjà fait quelques années en arrière), on note que le drapeau qui flottait hier au sommet a disparu aujourd'hui ???. La crête du Barbet et la descente sur le Chalet des Cortalets se font tranquilles, c'est Lundi et il n'y a personne. Beau temps. Après la pause et sieste au chalet, on fait de l'eau à la fontaine et on prend le chemin horizontal qui passe à l'épave de l'avion et nous amène après la descente de l'arête au Prat Cabrera. Nuages noirs menaçants sur les hauts, il se fait tard. La piste puis dans le virage plus bas, à gauche, la piste qui conduit au refuge ONF. Le berger est là mais il nous laisse la cabane pour la nuit, vraiment sympa, c'est rare. Cabane avec fontaine pour une nuit tranquille, on fait bouillir l'eau du lendemain pour le berger comme demandé, repas du soir, pas de voiture sur la piste du Chalet des Cortalets, il faut dire que les vacances sont passées, nous sommes dans la deuxième quinzaine de Septembre. Nuit impeccable sur matelas.

JOUR 9 : REFUGE ONF DU PRAT CABRERA - REFUGE DE BATERE

 

Au matin, fraîcheur et nuages, le reste de la journée se fera humide. On rejoint le Prat Cabrera et le GR10 nous amène à flanc vers l'abri de Pinatelli refait à neuf, la pluie est là. L'abri est magnifique, tout en bois et un poêle neuf, bravo et merci aux constructeurs. On partage quelques biscuits avec une suissesse de Berne. Direction le refuge de l'Estanyol sous la pluie . Pause pour le repas de midi au sec. Belle et grande cabane pour passer la nuit mais nous avons décidé de prendre la pension au gîte de Batère car il fait froid et nous sommes un peu trempés. Quelques lacets raides en sous bois et montée au col de la Cirère puis descente par les anciennes mines vers le grand bâtiment blanc qui abrite le refuge de Batère. Nous serons seuls ce soir et dans une vraie chambre avec un lit. Le repas pris avec les tout nouveaux gérants est un bon moment de détente, l'accueil et le bon repas y sont pour quelque chose. J'espère que ces deux jeunes réussiront, le gîte de Batère est devenu une excellente adresse. Soirée et nuit splendide mais dehors il fait froid et les nuages sont dans la vallée. 

JOUR 10 : REFUGE DE BATERE - ARLES SUR TECH

Arles sur Tech
Arles sur Tech

 

Beau temps aujourd'hui. La route jusqu'au col et sentier sur la crête pour rejoindre des pistes et raccourcis vers le refuge des Vigourats (bon abri sur le côté du grand hangar). Beaucoup de pistes et un dernier sentier permettent d'entrer dans Arles par une ruelle en pente. Cheminement long en l'absence de toute rencontre. Juste à droite le pont conduit au camping local, c'est la fin de saison pas de problème pour un emplacement, on peut choisir. Ravitaillement à la supérette en bas du vieux village. Douche, lessive soirée fraîche et gâchée par deux touristes allemands éméchés et chantant faux!!, mais on a fini par dormir.



JOUR 11 : ARLES SUR TECH - MOULIN DE LA PALETTE

 

Col de Paracolls
Col de Paracolls
Beau temps aujourd'hui. Sur les bas d'Arles, passage aux bâtiment des mines, traversée du Tech sur une passerelle et on attaque la montée. Montée dans un ravin pénible (la descente doit être délicate à cause des petits cailloux qui roulent sur le rocher). Des lacets raides et le petit col de Paracolls se dévoile entre deux rochers. Cheminement dans la forêt vers le mas de Can Soler. On trouve des chaînes au milieu du chemin ?!? curieux endroit!! Descente sur le moulin de la Palette, gîte bio qui aujourd'hui est ouvert même en l'absence des propriétaires. On préfère installer les tentes en contrebas. Ravitaillement en eau au robinet du gîte, repas et nuit tranquille sous les pommiers.

 

 

JOUR 12 : MOULIN DE LA PALETTE - REFUGE DE LAS SALINAS

 

Ermitage de Las Salinas
Ermitage de Las Salinas
Aujourd'hui, entorse au GR10. On monte au col Cerda par le ravin de la Griffe, raccourci pour éviter le passage par Montalba. Du moulin de la Palette, prendre la route qui descend, passer devant des maisons et juste avant un grand lacet, repérer un panneau de bois (Roc de France) prendre le sentier vaguement balisé en points bleus. Le sentier longe le torrent en montée régulière jusqu'à une étendue rocheuse dénudée avec un ancien mas occupé par des "hippies"? (bruit du générateur électrique). Au niveau de l'entrée de la maison, aller tout droit en face et prendre un sentier qui va vers la droite (si perdu, demander aux occupants du lieu, pas de problème). Montée dans les bois arrivée sur une hauteur à d'autres ruines de bâtiments et dernière montée au col Cerda où on retrouve le GR10. Après le col Cerda, montée pénible dans le bois pour atteindre le col de Sant Marti. Vent froid et violent. Nuages au Roc donc direction le GR10 à flanc (quelques belles vues sur la plaine entre deux nuages) ce qui nous amène au col du Puit de la Neige. On prend le chemin du refuge de Las Salinas qui descend en face du col (panneau). Sentier facile et le petit refuge derrière l'ermitage nous permet d'être à l'abri car la pluie est là. Pas de feu car le vent souffle fort et rabat la fumée à l'intérieur. Pluie toute la soirée. Personne ou presque sur le parcours, personne à l'ermitage. Point d'eau à la grotte de l'ermite (descendre la piste qui arrive au refuge sur 100m). Bonne nuit au calme et au sec.

JOUR 13 : REFUGE DE LAS SALINAS - BIVOUAC APRES COL DU PRIORAT

 

Au matin la pluie a disparu. On prend la piste qui va nous amener sur le chemin bétonné d'accès au relais TV espagnol, puis sur un chemin caillouteux pour 4x4 . Cheminement tranquille , belles perspectives sur l'Espagne et la région de Figueras. Arrivée au col de Lly (plaque commémorative de l'exode du gouvernement et des républicains espagnols, "retirada" de 1939). Après un portillon, on prend un sentier bien tracé tout droit, pas trop d'indication (c'est la HRP) mais dans la bonne direction. On aboutit rapidement sur une piste forestière que l'on suit jusqu'à Las Illas (Note : sur la gauche de la piste, panneau et sentier indiquant Las Illas, possible itinéraire) où l'on débouche sur la terrasse de l'hotel des Trabucayres. Pause café à l'abri au soleil. Après la traversée du hameau montée pénible par la route au lotissement de Super Las Illas jusqu'au col du Figuier. Prendre la piste du Perthus, long cheminement sans difficulté le long de la frontière. Après le mas naturiste (Mas Nou très indiqué par des panneaux d'avertissements!!, pas vu de naturistes), le col de Portells offre de belles vues sur la côte méditerranéenne. On continue la piste, passé le col del Priorat, on cherche un emplacement pour le bivouac. Finalement une espèce de coupe feu en face du Perthus verra le montage des tentes. Vent fort, on cale la tente et en regardant il y a des pommes par terre , on doit attirer les sangliers, j'espère qu'ils ne passeront pas la nuit ici. Pas d'eau, mais c'était prévu, les provisions ont été faites. Nuit de petit repos (vent et tente qui claque).
Col de Portells, vue sur Perpignan
Col de Portells, vue sur Perpignan et sa région

JOUR 14 : BIVOUAC APRES COL DU PRIORAT - COL DE L' OUILLAT

 

Fort de Bellegarde, redoute  de Panissars
Fort de Bellegarde, redoute  de Panissars

On reprend la piste, passage aux ruines romaines de Panissars, et la route autour du fort de Bellegarde pour descendre sur Le Perthus. Le Perthus est tranquille à cette heure, on ravitaille au Supermercado côté espagnol et café croissants côté français. En haut du Perthus, on se dirige vers le pont de l'autoroute, on passe dessous (impressionnant) et on se trouve au début de la D71. Le topo FFRP suit la route Aïe, Aîe.. Eh bé non!, aussitôt passé sous l'autoroute, un raidillon en ciment sur la droite indique GR10. Le bon sentier qui suit monte au col de la Comtessa en Espagne ou l'on rejoint une piste qui nous mène sans souci à St Martin de l'Albère. Après le petit pont suivre la route, puis rapidement monter par un sentier vers le col del Rat (dernier adieu au Canigou), un bon sentier dans la forêt conduit au col de l'Ouillat et à son refuge. Bière avant le montage des tentes, vent violent et froid, on se réfugie à l'intérieur. c'est la fin de semaine le restaurant est plein et on appréciera le conteur d'histoires à la fin du repas. recherche d'une place à l'abri du vent sur les hauts du col et on est vite dans les tentes au chaud. Bonne nuit au calme à peu près à l'abri du vent sur un matelas d'aiguilles de pin.


Col del Rat, avant le col de l'Ouillat, vue sur le Canigou
Col del Rat, avant le col de l'Ouillat, vue sur le Canigou

JOUR 15 : COL DE L'OUILLAT - SOURCE DE LA MASSANE

Passage à la fontaine du col (les pierres indiquaient aux contrebandiers la position des douaniers) et on grimpe sec à travers la forêt de pins. A la sortie de la forêt, la tramontane froide et violente nous accompagne au Pic Neulos. Après l'antenne, on loupe les marques du GR10 et on descend direct par les pistes de débardage. Finalement on débouche sur la piste qui suit la crête et on arrive rapidement sur la fontaine de Tagnarède; on reprend le GR10 sur la crête vers le refuge de Tagnarède. Un guide de montagne finissant son périple pyrénéen nous accueille autour d'un bon feu. Selon lui, eau à la source de la Massane, OK. Partage de thé et de chocolat, visite de baliseurs FFRP et on repart dans les bois et les crêtes où on retrouve cette p.. de tramontane! Arrêt au col de l'Estaque et passage dans les bois. A la sortie à découvert, descente dans des ravines à la source de la Massane où quelques gouttes suintent = pas d'eau pour ce soir comme je l'avais espéré! tant pis, il en reste un peu mais demain ça va être la soif!! Ravitaillez à la fontaine de Tagnarède , c'est plus sûr ou passez par les Baraques Coloumates (voir carte). Vers la source, pas de possibilité de planter la tente. on continue et on trouve un emplacement le long de la forêt et à l'abri du vent (!!) avant le col Tarrès. Soirée à regarder des laies et des marcassins curieux. Au chaud sous la tente très vite et dodo.

Depuis la crête des Albères, vue sur la côte catalane et la Méditerranée
Depuis la crête des Albères, vue sur la côte catalane et la Méditerranée

JOUR 16 : SOURCE DE LA MASSANE - BANYULS

 

Vue sur Banyuls, en descendant du Pic de Sailfort
Vue sur Banyuls, en descendant du Pic de Sailfort
Banyuls, fin du GR10
Banyuls, fin du GR10
Les crêtes sont balayées par la tramontane froide et violente, cheminement facile vers le pic de Sailfort. La descente de la crête du pic est beaucoup plus difficile que je ne pensais mais on fini par déboucher sur le sentier qui suit une conduite d'eau (on l'entend sous les plaques de visite). Entendre l'eau et ne pas pouvoir boire (voir hier) est un supplice. Arrivée au col de Baillaury, la tour de Madeloc nous surplombe. Petite et rapide montée au col de Formigou et on prend un bon sentier horizontal vers le col des Gascons. La soif devient pressante. A la cave ruinée, la fontaine est tarie. Après le col des Gascons, deux raccourcis très raides coupent la route et Oh Miracle!!, la fontaine des Chasseurs est là, l'eau fraîche est un bienfait des dieux!! Pause puis la route nous mène au col de Llagastera tout proche (table d'orientation), le reste du chemin se fait sur des pistes (ou presque, faire attention au balisage) jusqu'à Banyuls. A l'entrée de Banyuls, ne pas passer sous la voie ferrée et descendre à droite vers une zone industrielle. Après la petite zone industrielle, s'engager à droite pour le camping, ne pas rentrer dans Banyuls. Camping à côté du supermarché local, douche lessive et repos, fin d'après midi et soirée à regarder l'entraînement des équipes sportives locales de rugby à XIII sur le stade en bas du camping. Demain, visite de Banyuls, achat des billets de train et après demain c'est le retour sur Toulouse par le TER.













 



 

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